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BIOGRAPHIE
Marianne Ruston est née à Paris en 1966, elle est la fille du peintre André Léonard.
L’approche de l’art contemporain s’est donc faite pour elle tout naturellement au cœur de la galerie familiale.
Grâce à de nombreuses rencontres dans le milieu de l’Art, Marianne s’est initiée à la sculpture auprès de professeurs de renommée et de talent. Entre 1996 et 1999 elle fut l’élève d’Angel Perez, et celle de Christophe Charbonnel entre 2009 et 2010.
Auparavant professeur des écoles, elle devient sculpteur professionnel dès 2011 et membre de la fondation Taylor la même année.
Dès lors, elle collectionne les prix et les récompenses pour son travail de sculpture lors de ses expositions dans de nombreux salons dont elle est souvent l’invité d’honneur.
DEMARCHE ARTISTIQUE
C’est principalement autour du corps féminin que se réalise le travail de Marianne RUSTON.
Ses sculptures sont figuratives. C'est avant tout l’émotion, la sensualité de la matière et des formes qui est recherchée. Sa personnalité s’exprime au fil des ans pas par une dynamique créatrice, dans une facture classique , une figuration intelligente et équilibrée.
Sa technique repose sur le modelage de la terre. Elle procède par ajout de petites touches de terre chamottée jusqu’à obtenir la ligne souhaitée puis elle procède à la cuisson de ses pièces. Certaines d’entre elles seront traduites en bronze, d’autres resterons des pièces uniques en terre cuite.
Ses oeuvres, nous offrent un « instantané » sur la forme et l’attitude dans un équilibre qui interpelle notre regard. Nous en retiendrons la pureté des formes, la sensualité, l’harmonie des lignes, la richesse de la patine qui libère l’œuvre et apporte la lumière.
LES MOTS DE L’ARTISTE :
« J’aime le corps féminin qui crée l'émotion première grâce à ses courbes, sa souplesse, ses torsions et ses cambrures. J’accorde une attention toute particulière au visage. Dans chacun d’eux, je croise une longue histoire ou au contraire un instant de vie. Je puise mon inspiration dans la mode, au hasard des défilés, inspirée par un décolleté, une épaule dénudée, une étoffe ajustée. La représentation de la femme aux formes longilignes traduit une sensibilité et une fragilité féminine qui me touche. Enfin, je m’attarde avec plaisir sur les vêtements qui soulignent la beauté des formes plutôt que de les cacher. J’apprécie également de me laisser conduire par la magie du hasard qui apporte cette grâce inattendue qui me surprend toujours et qu’il faut savoir saisir pour le plaisir des yeux. L’animal croise également mon chemin : le travail est plus spontané, plus rapide. La matière est très présente. J’aime souligner l’affection, la complicité entre deux animaux ou entre l’homme et l’animal. »
Marianne Ruston